


Dans son discours de bienvenue, Kathleen Vercraeye, directrice de la Fondation, en a brièvement retracé les origines et rappelé l’importance de ce Prix pour l’art du collage, dont la quatrième édition sera lancée dès l’automne. Tout comme les lauréates précédentes, Alida Everts a reçu un catalogue de son travail édité en « beau livre ». Yves de Vresse, auteur de l’ouvrage et président du jury qui a jugé les œuvres soumises, a souligné une nouvelle fois que la beauté des œuvres d’Alida Everts réside en grande partie dans leur fragilité. Une fragilité qui fait justement le charme de son travail. D’ailleurs, elle n’est pas ici l’antonyme de la force. Tout comme un bouton de rose annonce la puissance de la fleur adulte et la contient déjà, les sucs vibrants de la vie sont, pourrait-on dire, présents dans les œuvres d’Everts. Sans vouloir aller trop loin, on peut parler d’un art vitaliste qui célèbre la vie, mais qui, en même temps, en aborde aussi le caractère éphémère.






